Acheter une résidence secondaire sur la Costa Blanca sans faux pas

28 novembre 2025

Les chiffres sont implacables : chaque année, la Costa Blanca attire une foule de nouveaux acquéreurs séduits par son climat, sa douceur de vivre et ses panoramas lumineux. Beaucoup franchissent le pas et investissent dans une résidence secondaire, rêvant d’un pied-à-terre au soleil ou d’un refuge familial où poser ses valises dès que le quotidien se fait trop gris. Si l’idée d’acheter une villa en Espagne à Costa Blanca vous travaille, prenez le temps de bien cerner les règles du jeu. Voici ce qu’il faut vraiment savoir avant de signer.

Quelques repères sur l’achat immobilier en Espagne

Miser sur une résidence secondaire au pays de Cervantès séduit de plus en plus. L’investissement ouvre la porte à des séjours sur-mesure, loin des hôtels bondés, avec la liberté de retrouver chaque année son propre coin de paradis. Mais le parcours n’est pas le même qu’en France. Le cadre juridique diffère, et les étapes pour mener la transaction jusqu’au bout demandent d’être vigilant. Par exemple, en Espagne, le notaire n’a pas le pouvoir de garantir l’origine du bien. Pour éviter les mauvaises surprises, il est vivement conseillé de se référer à un expert en immobilier. Un professionnel aguerri connaît les pièges à éviter et saura vous orienter pour que l’achat ne se transforme pas en source de tracas.

Le déroulement d’une transaction immobilière sur la Costa Blanca

L’achat d’une résidence secondaire en Espagne s’articule autour de trois grandes séquences. En premier lieu, il faut réserver le bien, ce qui implique généralement le versement d’un acompte. Ce montant n’est pas obligatoirement calculé au prorata du prix final. À ce stade, chaque acquéreur étranger doit disposer d’un Numéro d’Identification Étranger (NIE) et ouvrir un compte bancaire local.

La deuxième étape consiste à signer la promesse d’achat. Ce document, loin d’être accessoire, recense tous les détails de la transaction, des caractéristiques du bien à l’identité des parties. Description précise du logement, prix convenu, coordonnées complètes : rien ne doit être laissé dans le flou.

Troisième et dernière phase : l’élaboration et la signature de l’acte authentique de vente. Cette formalité requiert la présence d’un notaire. Toutefois, la vérification du statut fiscal et juridique du bien ne lui incombe pas, d’où l’intérêt de solliciter un avocat. C’est aussi lors de cette étape que le paiement intégral est effectué et que les clés changent de main. Pour approfondir la question, la vérification de l’état fiscal du bien reste un point à ne jamais négliger.

Zoom sur les avantages fiscaux à la Costa Blanca

S’offrir une résidence secondaire sur la Costa Blanca, c’est aussi profiter d’un cadre fiscal attractif. Les non-résidents ne sont taxés que sur les revenus générés en Espagne : loyers encaissés ou plus-value en cas de revente.

Si la location saisonnière vous tente, un régime spécifique s’applique pour les locations touristiques. L’imposition porte sur la moitié des recettes locatives et peut être allégée en tenant compte des frais liés à la gestion du bien, qu’il s’agisse d’honoraires d’agence, d’entretien ou de réparations.

Autre point notable : l’Espagne a signé des conventions avec plusieurs pays afin d’éviter la double imposition. Un acquéreur étranger déjà imposé sur ses revenus immobiliers dans son pays d’origine peut ainsi, selon la situation, bénéficier d’une exonération totale ou partielle sur son bien espagnol.

Pour ceux qui optent pour du neuf, la fiscalité réserve une bonne surprise : la TVA appliquée descend à 10 % au lieu du taux standard de 21 %. Cette mesure concerne exclusivement les logements livrés depuis moins de deux ans. Un paramètre à considérer lors du choix entre un bien ancien et une construction récente.

Quels critères pour choisir sa résidence secondaire sur la Costa Blanca ?

Avant de vous lancer dans la recherche, il est pertinent de poser à plat vos critères et de cibler ce qui compte vraiment pour vous. Voici quelques éléments à examiner de près pour affiner votre projet :

  • L’emplacement : préférez-vous l’ambiance animée des stations balnéaires ou la tranquillité d’un quartier résidentiel ? La Costa Blanca propose aussi bien des villas en front de mer que des propriétés plus en retrait, au calme.
  • La surface du bien : pour accueillir famille et amis, privilégier une maison dotée de plusieurs chambres et d’espaces extérieurs peut faire la différence. Un jardin privatif ou une terrasse ombragée sont des atouts qui, sur place, prennent tout leur sens.
  • Le niveau de confort : domotique, piscine, climatisation performante, garage fermé… Listez les équipements qui vous semblent indispensables à la qualité de vie attendue dans votre futur pied-à-terre.
  • Le budget : il faut déterminer à l’avance la somme que vous souhaitez engager. Les prix varient fortement selon la localisation, la surface et les prestations. En fixant un budget réaliste dès le départ, vous gagnez en efficacité dans vos recherches et évitez les mauvaises surprises.

Chaque projet est unique, mais une chose est sûre : en prenant le temps de bien préparer votre achat, la Costa Blanca peut devenir bien plus qu’une simple destination de vacances. Entre fiscalité avantageuse, diversité du marché immobilier et douceur de vivre, il ne tient qu’à vous d’en faire votre nouveau refuge, à quelques heures à peine du tumulte hexagonal. Et si, lors de votre prochain séjour, vous retrouviez enfin ce sentiment rare d’être pleinement chez vous… sous le soleil espagnol ?

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